L'Association des Bergers des Abeilles
Lisez ce que cette association se dévoue corps et âme pour sauver l'abeilles noires de sa disparition. Sauver l'Abeilles Noires
Dans mon enfance, j'ai connu les abeilles noires, dans le Jura, à Barretaine, au-dessus de Poligny (39).
Il y avait un charron qui avait une quinzaine de ruches d'abeilles noires. Nous lavions les bidons de lait de trente litres en aluminium dans la fontaine, matin et soir et jamais ces abeilles noires nous ont piquées mon frère et moi.
Pour mon rucher, je voulais des abeilles noires et je n'ai pas trouvé d'apiculteur éleveur d'essaims d'abeilles noires dans le Doubs à Besançon et ces proches alentours.
J'ai enfin trouvé un apiculteur éleveur d'abeilles noires pures. Il travaille en concertation avec le Conservatoire des Abeilles Noires en Savoie. Il ne produit que des essaims d'abeilles noires et des reines fécondées ou vierges d'abeilles noires. Visitez so site internet qui s'appelle Miel des Abeilles
Les abeilles noires pollinisatrices
Les abeilles noires sont bien réparties en Europe. Elles pollinisent beaucoup de fleurs et des arbres avec des fleurs. Elles possèdent une petite langue et à du mal pour récolter le nectar.
L’abeille mellifère est un des pollinisateurs les plus importants sur le plan économique ; elle participe de manière importante au maintien de la biodiversité, de la flore sauvage et à la stabilité des écosystèmes (concept de keystone species), donc à notre bien-être sur Terre. Le tiers de la production mondiale de nourriture dépend de la pollinisation. 80 à 90 % de cette pollinisation est effectuée par l’abeille mellifère.
L’abeille noire (Apis mellifera mellifera), indigène chez nous, occupe une aire de répartition très vaste. Elle y rencontre des conditions écologiques extrêmement diverses. Sous l’effet de la sélection naturelle, l’abeille noire s’est adaptée à ces conditions écologiques variées, d’où l’apparition d’une diversité biologique (ou biodiversité) très importante. Cette diversité est donc le résultat d’une longue évolution (environ 200 000 ans). Ce travail irremplaçable réalisé par la nature a ainsi produit des populations rustiques et bien adaptées à leur milieu, caractéristiques utiles à l’apiculture aujourd’hui, mais aussi très certainement dans le futur.
L’abeille mellifère est un des pollinisateurs les plus importants sur le plan économique ; elle participe de manière importante au maintien de la biodiversité, de la flore sauvage et à la stabilité des écosystèmes (concept de keystone species), donc à notre bien-être sur Terre. Le tiers de la production mondiale de nourriture dépend de la pollinisation. 80 à 90 % de cette pollinisation est effectuée par l’abeille mellifère.
L’abeille noire (Apis mellifera mellifera), indigène chez nous, occupe une aire de répartition très vaste. Elle y rencontre des conditions écologiques extrêmement diverses. Sous l’effet de la sélection naturelle, l’abeille noire s’est adaptée à ces conditions écologiques variées, d’où l’apparition d’une diversité biologique (ou biodiversité) très importante. Cette diversité est donc le résultat d’une longue évolution (environ 200 000 ans). Ce travail irremplaçable réalisé par la nature a ainsi produit des populations rustiques et bien adaptées à leur milieu, caractéristiques utiles à l’apiculture aujourd’hui, mais aussi très certainement dans le futur.
Zones protégées en France
Depuis quelques années, tout le territoire de l’entité territoriale des régions est une zone de protection pour l’abeille noire. Cette protection est organisée par un règlement des associations qui prévoit que l’abeille noire est la seule abeille dont l’élevage est autorisé dans ces régions. La zone protégée dans des localités est incluse dans une région plus étendue où l’abeille noire est encore bien représentée (au sud et à l’ouest de la ligne Normandie, Orléans. En passant par le centre de la France et sud-est). En 2015, la commune de Bullion, voisine de celle de Paris, a pris des mesures de protection semblables à celles de toutes ces régions par des Conservatoires de l'abeille noires. Qui développe le maintien de l'abeille noire dans l'hexagone.
Conservatoire de l'Abeille noire
Pourquoi un conservatoire ici et pourquoi l’Abeille noire ? Lionel Garnery, chercheur au CNRS spécialiste international de la génétique de l’abeille est, à l’initiative du Conservatoire de l’Abeille noire d’Île-de-France (Canif) créé à Bullion. Cette association, présidée par Sébastien Grangeon, regroupe aujourd’hui une quarantaine d’apiculteurs. Elle mène des actions remarquables, notamment auprès des écoles, et projette de construire une maison de l’abeille.
Carte des emplacements du Fdcan
Un conservatoire est défini par une zone fixe qui peut s'étendre sur une dizaine de kilomètres. Il est composé d'une zone cœur sur un rayon de 3 kilomètres, puis d'une zone tampon d'au moins 7 km autour de la zone cœur.
Les conservatoires peuvent être des associations à but non lucratif ou des établissements d'enseignement comme les Centre d’Étude Technique Apicole (CETA).
Certains conservatoires se consacrent à la recherche sur l'abeille noire, à l'élevage de reines pour le repeuplement, ou à la formation à destination des apiculteurs professionnels.
Tous ont vocation à informer amateurs et professionnels sur les spécificités de cette sous-espèce d'abeille locale.
Missions
La Fédération européenne des Conservatoires de l’abeille noire (FEdCAN) a été créée le 16 décembre 2015. Son but est de promouvoir et de préserver l’abeille noire endémique de l'Europe de l'Ouest. Cette dernière risque de perdre son patrimoine génétique unique à force d’hybridations accidentelles avec des variétés d’abeilles domestiques importées. Des variétés qui ont, actuellement, la préférence de l’immense majorité des apiculteurs professionnels.
Une abeille rustique pour une apiculture durable
Dans son aire d’indigénat, l’abeille noire fait preuve de grandes capacités d’adaptation et elle est hyper rustique. Cette abeille est une excellente butineuse et pollinisatrice. Elle est dotée d’une grande puissance de vol et capable de voler par basse température. Économe, elle ne gaspille pas ses ressources et elle est plus résistante que les races importées. Tout cela en fait une abeille qui convient bien à une apiculture durable, utilisant moins de ressources et d’énergie. En France.
Aucune autre race ne permet d’envisager la pratique d’une apiculture durable.
Source Mellifica