Protéger l'abeille noire et comment.
Message posté… : ven. 15 mars 2024 09:07
Comment protéger l'abeille noire ?
La disparition d'Apis mellifera mellifera n'est pas une fatalité. Les membres des Conservatoires ont identifié les pistes à suivre pour préserver ce patrimoine génétique irremplaçable.
Nous pouvons sauver notre abeille locale en :
Revalorisant les qualités de l’abeille noire
auprès du grand public, des pouvoirs publics et des apiculteurs.
Créant des conservatoires d’abeilles noires
comme il en existe une quarantaine en Europe, une zone définie au sein de laquelle les colonies d’abeilles sont préservées dans le respect de l’espèce : absence de transhumance (les ruches ne sont pas déplacées), sûr nourrissement (les abeilles ne sont nourries avec des sirops sucrés uniquement en cas de besoin et à hauteur de ce qui est prélevé uniquement), et d’importations d’abeilles non locales.
Protégeant juridiquement le travail des conservatoires
en produisant à destination des pouvoirs publics des études juridiques sur les voies possibles de la protection de cette abeille en France Un premier rapport sur l'état de l'art de la protection de l'abeille noire en Europe commandé par Pollinis fait l'objet de conférences et sera présenté aux Ministères concernés avant fin 2016.
Encourageant l'élevage de reines
et la production locale d’essaims auprès des professionnels.
Repensant les dogmes en matière de rentabilité apicole
et en menant des études sur la rentabilité (plus-value par colonie) d'une apiculture à base d'abeilles noires comparée à une apiculture institutionnalisée à base d'autres abeilles.
Favorisant des pratiques apicoles respectueuses
de sa nature indocile. Des apiculteurs très attachés à ses qualités d'animal sauvage souhaitent au contraire éviter toute sélection opérée pour les besoins d’une apiculture productiviste fondée sur des stratégies d'intensification des rendements.
Accélérant la transition vers un modèle agricole
à l’échelle nationale et européenne, qui ne repose plus sur le tout-pesticide et les engrais chimiques, mais favorise la biodiversité et la viabilité du métier d'agriculteur.
La disparition d'Apis mellifera mellifera n'est pas une fatalité. Les membres des Conservatoires ont identifié les pistes à suivre pour préserver ce patrimoine génétique irremplaçable.
Nous pouvons sauver notre abeille locale en :
Revalorisant les qualités de l’abeille noire
auprès du grand public, des pouvoirs publics et des apiculteurs.
Créant des conservatoires d’abeilles noires
comme il en existe une quarantaine en Europe, une zone définie au sein de laquelle les colonies d’abeilles sont préservées dans le respect de l’espèce : absence de transhumance (les ruches ne sont pas déplacées), sûr nourrissement (les abeilles ne sont nourries avec des sirops sucrés uniquement en cas de besoin et à hauteur de ce qui est prélevé uniquement), et d’importations d’abeilles non locales.
Protégeant juridiquement le travail des conservatoires
en produisant à destination des pouvoirs publics des études juridiques sur les voies possibles de la protection de cette abeille en France Un premier rapport sur l'état de l'art de la protection de l'abeille noire en Europe commandé par Pollinis fait l'objet de conférences et sera présenté aux Ministères concernés avant fin 2016.
Encourageant l'élevage de reines
et la production locale d’essaims auprès des professionnels.
Repensant les dogmes en matière de rentabilité apicole
et en menant des études sur la rentabilité (plus-value par colonie) d'une apiculture à base d'abeilles noires comparée à une apiculture institutionnalisée à base d'autres abeilles.
Favorisant des pratiques apicoles respectueuses
de sa nature indocile. Des apiculteurs très attachés à ses qualités d'animal sauvage souhaitent au contraire éviter toute sélection opérée pour les besoins d’une apiculture productiviste fondée sur des stratégies d'intensification des rendements.
Accélérant la transition vers un modèle agricole
à l’échelle nationale et européenne, qui ne repose plus sur le tout-pesticide et les engrais chimiques, mais favorise la biodiversité et la viabilité du métier d'agriculteur.